Meryl et la quête éternelle de la substance

La substance des choses,
C’est comme le blanc de l’oeuf qui s’accroche au jaune
C’est rare quand il n’en reste pas un peu
Pourtant moi
Sans même vouloir séparer les blancs des jaunes
Je ne me retrouve qu’avec le jaune
L’essence même des choses
Immatérielle
Dépourvue de sa réalité

C’est pourtant une entité à part entière
Mais l’un sans l’autre
Est absurde
Une substance sans choses à substanter
Une chose sans substances à habiter
Alors les choses
M’habitent moi
Me construisent
Suis-je sans substance ?
Simplement emplie
De choses
Qui créent des questions sans réponses

Je ne suis qu’une grande interrogation
Qui ne puisera jamais de solution dans une quelconque substance

Mon corps grésille
De petits composites
Vivants
Ardents d’aventures
De confrontations
De savoirs

Là ou est ma malédiction
C’est bien que je ne trouverai jamais de fin
À toutes ces palpitations