Adieu !

J’ai décidé de donner mon Tancarville à Marion.
Elle pourra y étendre de tout.
Un Tancarville c’est un véritable étendoir à bazar mental.
Il y a de la place et c’est organisé.
J’en aurais bien besoin.
Mais je n’y ai jamais étendu une seule pensée.
Et puis Marion le voulait tant, qu’ils sauront s’apprivoiser.

C’est marrant !
J’aurais pensé que j’aurais eu plus de mal à laisser partir mon Tancarville.
Mais je crois que les autres l’aiment plus que moi je ne l’aime.
Peut-être parce que je n’y avais rien étendu ?
Il apparaît comme libre de toute pensée humide, prêt à recevoir l’esprit d’un nouvel inconnu.
Mon Tancarville
Je ne te délaissais pas, je ne savais juste pas comment t’honorer.
Ce mot fait office de ma demande de pardon à ton attention.
Je ne peux pas te retenir sans jamais te nourrir.
On ne se connaît pas et pourtant, tu es un petit bout de moi.
Prends soin de toi